Alors qu’elle est étudiante, Marie Manecy saisit l’opportunité de découvrir la presse quotidienne régionale, le temps d’un été.
Rédactrice, elle se découvre une passion pour la photographie argentique noir et blanc. Repérée par un photoreporter qui lui offre son premier lot de matériel, elle entame une correspondance photographique et devient pigiste en presse régionale en France métropolitaine tout en continuant une carrière commerciale puis dans la formation sur des thématiques communication et valorisation de l’humain.
En 2006, elle s’installe dans l’Océan Indien et renoue pleinement avec l’image en 2012 lors d’un premier séjour sur les Grands Mariages aux Comores, puis entame une série de reportages sur des thématiques sociales propres à l’Océan Indien.
Cet ancrage dans la société la mène sur l’objet pilon à la Réunion, clé d’entrée vers l’histoire intime des gens et la singularité de la culture réunionnaise. De ses rencontres, elle publie en 2015 l’ouvrage, Histoires de pilons, où elle assume le texte, les photos et des rencontres sonores et s’inscrit à la Maison des artistes en 2018.
C’est le début de l’histoire de Luxumana, avec la création du Leu studio 51 à Saint Leu (La Réunion) et le lancement des portraits de studio en lumière artificielle.
Elle étoffe depuis son équipe en travaillant en mode projet et s’ouvre également à la création audio-visuelle sur la valorisation du patrimoine et des histoires humaines, avec notamment la réalisation d’une série documentaire « dans le viseur ». Depuis, la société se développe vers la création d’une offre complète dédiée aux entreprises, de l’image fixe au film et à l’édition avec l’ADN de l’humain au centre des récits.
Marie Manecy développe également de nombreux projets photographiques avec tous les publics pour rendre la photographie accessible à tous en milieu ordinaire, scolaire, carcéral, médical et dans l’insertion professionnelle.
Enthousiasmée par les effets de l’image sur les publics, elle se forme à la photothérapie, débute la collaboration avec des établissements de soin où elle développe l’art en santé.
Cette démarche humaniste lui vaut d’être soutenue comme « amie » de la marque Canon depuis 2022.
J’aime à partager le processus de création artistique en impliquant le public dans mes œuvres.
C’est ma vision de l’art.
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Elle se forme à la photothérapie et à la photo thérapeutique aux côté d’Emilie Danchin , thérapeute en Belgique et débute son parcours au sein de la maison de santé SENS à Saint-Gilles-les-Hauts (La Réunion) où elle développe l’art en santé.
Une thèse en médecine posant l’analyse du vécu des participants de son projet photographique « de l’élan au mouvement » est présentée en 2021 par Clémence Chavot à l’UFR de médecine de Saint-Pierre et valide les bénéfices de la photographie dans le processus qu’elle développe.
En 2022, elle présente ces travaux au sein des rencontres nationales de AVEC Santé à Lille avec 1 500 maisons de santé représentées.
Elle développe aujourd’hui à La Réunion et en métropole de nouveaux projets sur la photographie en santé et développe les accompagnements individuels vers un mieux-être par l’image.
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